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rapport du 10 décembre 2022 à Vriddhachalam

Compte-Rendu de la 15ème réunion bisannuelle du 10 décembre 2022

La 15ème réunion ASEV a eu lieu le 10 décembre à Vriddhachalam.

128 filleuls se sont enregistrés à 9h50 avant de se rassembler pour rendre hommage au Père Olivier.


La Provinciale, Sr Lorraine Pinto ne pouvant pas y assister à cause de la mort inopinée de Sr Flora, avait délégué Sr Florence, son assistante,  pour être l’invitée principale.
A 10h le programme a démarré avec l’hymne national et la lecture d’un texte de la Bible. La prière était animée par Alphonsia Santhia et Joyce Anna Maria.

Sr Meera introduisit les invités et tous furent honorés d’un châle. Ici avec Bhaï.


Les élèves de Fatima School (où nous avons 15 filleuls) jouèrent un superbe spectacle de Noël.

             

Puis tous les filleuls nés en décembre découpèrent le gâteau de Noël.

De l’argent fut distribué aux familles d’étudiants pauvres. Trois filleuls ayant terminé leurs études et déjà rentrés dans la vie active, ont offert leur premier salaire pour des étudiants très pauvres. Sr Meera les a félicités et leur a souhaité un très bel avenir ! Ces deux étudiants ont reçu chacun l’équivalent de 115 euros ! C’était un bel exemple pour les jeunes et leurs parents.
Madame Anne Dumas (Présidente de l’ASEV) et Monsieur Alain Petit Jean (Président du Comité de Quimperlé) avaient adressé des messages et leurs voeux de Noël et Nouvel An. Le Père Paul Raj Kumar et les Soeurs en firent autant, insistant sur l’importance d’une bonne éducation et soulignant la reconnaissance à avoir envers Dieu, leurs parrains et les Soeurs de Cluny pour leur avoir offert l’opportunité de faire des études grâce à ce Projet ASEV.
Soeur Florence, de la part de la Provinciale, félicita Sr Meera et la remercia pour son excellent travail auprès des enfants.

Puis Sr Meera remercia filleuls et parents pour leur présence après l’absence des 2 ans de Covid.Sr Meera donna plusieurs conseils aux filleuls avant de les laisser écrire à leurs parrains pour souhaiter un Joyeux Noël et une Bonne Année 2023.

           

Bhaï fit les remerciements d’usage. Après l’hymne national, un bon déjeuner fut offert à tous.

Après avoir écrit leur lettre, les filleuls reçurent leur cadeau de Noël (1000 roupies = 12,50 €) ainsi que 400 roupies pour leurs frais de voyage.
Tout se termina à 17h30 dans la joie avant que tout le monde rentre chez lui.
Rapport rédigé par Sr Meera le 15 décembre 2022.

Séjour en Inde août 2022

Dimanche matin 31 juillet
Dinesh notre chauffeur envoyé par Bhaï, nous emmène,  mon fils Christophe et moi,  à Kanchipuram où nous visitons deux temples par très forte chaleur.

Nous n’arrivons à Acharapakam que vers 13h 15 pour déjeuner avec Esther . Long bavardage avec elle. Elle nous offre nos premières noix de cajou. Quand elle apprend que je repars le mardi 9 août à 1h20, elle me propose de m’accompagner à l’aéroport. Elle rentrera avec le chauffeur aussitôt après.
Dinesh nous amène à Pondi mais il y a deux accidents qui créent des embouteillages
monstrueux et nous arrivons très tard à Pondi où Sr Meera nous attend avec impatience !

Lundi 1er Août
Nous retrouvons Sr Meera au Provincialat, rue Suffren, où nous attendent Sr Lorraine Pinto et Sr Ancy Peter la nouvelle économe. Excellente ambiance, Sr Lorraine est ravie de découvrir l’ASEV grâce à nos témoignages et Sr Ancy Peter nous explique les comptes.
Déjeuner avec Sr Meera à l’Alliance Française qui a changé de nom et se nomme le Spot maintenant ! Nous avons déjà entamé nos achats avec deux nappes pour le Marché de Noël.
A 15h Sr Meera nous quitte mais est aussitôt remplacée par Sr Jane qui a su que j’étais là et tenait à me voir ! On échange sur les parrainés qu’elle connaissait.
A 16h30 Meera nous emmène chez Jasmine, filleule d’Arthur, où nous sommes très attendus !


Jasmine a fait de gros progrès en anglais et a beaucoup grandi depuis trois ans ! Elle aime beaucoup dessiner. Boissons et biscuits sans oublier les guirlandes. La maison est très modeste mais les parents sont tellement heureux de nous recevoir ! Jasmine a pour ambition de devenir docteur et de venir en France. Elle apprend d’ailleurs le français ! Elle nous remet un cadeau pour son parrain.

Mardi matin 2 août
Mon fils Christophe et moi avons rendez-vous avec le nouvel archevêque. Meera et Fr Pascal Raj. L’importance du Projet ASEV passe d’autant mieux que Pascal Raj, fils du catéchiste de Vriddhachalam, a été parrainé par Quimperlé ! Et nous pouvons citer plusieurs autres prêtres parrainés par le Projet !
Nous faisons un tour au Big Market où je m’approvisionne largement pour le Marché de Noël. Les autres membres du groupe pourront plus tard, mieux acheter sans moi ! Nous faisons la connaissance d’un couple franco-pondichérien qui semble intéressé par l’ASEV. Histoire à suivre…

Nos 7 voyageurs nous retrouvent et nous préparons ensemble les cadeaux pour les filleuls de Pondi et de Vri. Bonbons, savons parfumés, tubes de bulles à savon, crayons, coloriages etc. Nous sommes invités à diner dans la famille de Sanjay Paul, filleul de Manu. Deux autres familles ont aidé à la réalisation du diner. Sanjay Paul a grandi lui aussi et nous joue un morceau à la guitare. Re-cadeaux et noix de cajou !

Mercredi 3 août
Le Père Pascal Raj nous a invités à visiter trois écoles dont une qu’il a créée trois ans avant et qui est une école d’excellence (CBSE) du style de celle qu’a fréquenté Jack notre filleul. L’école est plus chère mais les résultats sont bien meilleurs. C’est aussi l’école où va Sanjay Paul. Remise de châles obligatoire et prise de nombreuses photos. La discipline est de rigueur et tout est impeccable !

Nous déjeunons au Dupleix avant de se reposer au frais à la villa Helena.
A 16h30 branle-bas de combat, nous sommes attendus au Couvent Bon Secours chez Sr Meera où nous devons rencontrer une vingtaine de filleuls qui sont de Pondichéry ou de ses environs. Et même Rex William Naveen venu exprès de Bangalore pour me voir ! Je ne l’avais pas vu depuis 2017.
Nombreux discours dont un de moi, un de la Provinciale Lorraine Pinto, et bien sûr de Meera ! Nous échangeons moult cadeaux et admirons quelques très jolies danses !
Meera ayant entendu parler de mon anniversaire, m’offre un superbe bouquet de fleurs que j’emmènerai chez Bhaï le lendemain. Nous retrouvons la famille de Jasmine.
Nous sommes tous invités à diner au couvent de Sr Meera avec le Père Pascal Raj .
Jeudi 4 août
Le groupe part chez Aroul au Big Market . Nous déjeunons avec Meera et Pitchai Muthu dans le restaurant d’en face.

Pitchai Muthu me demande un entretien pour me parler de la FOEA sur divers points : envoi d’argent, participation dans l’ASEV, et emploi du terrain offert par Yves Olivier. Nous restons Villa Helena tandis que les autres vont à l’Atelier faire de nouveaux achats !
Vers 5h nous partons sur Vriddhachalam, 8 dans le bus et Meera, Pierre et moi dans la voiture de Dinesh. Arrivée à l’hôtel très indien mais très correct, juste en face du temple, réservé par Bhaï.

Nous allons diner chez lui. Accueil toujours aussi chaleureux et très bonne cuisine de Jacqueline.

 
Vendredi 5 août
La journée est consacrée à Pitchai Pillai à Aladi. Nous sommes invités pour tous les repas ! Il n’y a que les enfants handicapés mais nous jouons avec eux ou même devant eux ! Les dortoirs sont terminés et nous y avons déjeuné !
Puis PP nous entraine dans son verger où nous allons planter des arbres fruitiers, manguiers et autres…

Samedi 6 août

Nous prenons le petit déjeuner chez Bhaï avant d’aller passer un moment inoubliable dans le camp de réfugiés tamouls avec Jansi Andrea et son papa qui nous ont rejoints depuis Pollachi. Nous sommes accueillis dans la chapelle par toutes les familles du camp et sommes « enguirlandés » comme il se doit ! Nous distribuons des petits cadeaux à tous. Les tubes à bulles de savon ont un succès immédiat !


Après la visite dans les maisons de cinq filleuls, nous rejoignons la chapelle où Jansi Andrea nous fait une démonstration magnifique de yoga ou faut-il dire de gymnastique ?
Déjeuner chez Bhaï avant de rendre visite à Priscilla à Narumanam et à Jomes Litwin à Veraredikupam. Emotion garantie !

Et la journée s’achève par une invitation à dîner chez Esther et Emmanuel à Erayiur où nous allons faire la connaissance de la fiancée de Jack !!! C’est Esther qui l’a choisie, nous dit Jack.

Nous déjeunons dans le « roof top » récemment aménagé par Emmanuel sur la terrasse de sa maison. Avec la chaleur régnante, nous apprécions l’air de l’extérieur ! Repas sous forme de buffet, excellent ! Jack retrouvera le groupe pour un voyage touristique auquel je ne participerai pas.

Dimanche 7 août
C‘est la journée phare du voyage ASEV. La journée commence par la messe à 8h suivie d’un hommage à Yves Olivier bien sûr !
Nous nous rendons ensuite dans le Committee Hall où nous attendent tous les filleuls ASEV et Quimperlé confondus ainsi qu’un de leurs parents. Cela fait plus de 300 personnes ! Sr Meera avait retardé la réunion de juillet pour que nous puissions y assister et moi-même en tant que « chief guest » !

Discours obligent pendant un bon moment ! Puis un déjeuner va être offert à tous avant que les filleuls écrivent à leurs parrains.
Nous donnerons aux filleuls concernés les cadeaux de leurs parrains mais cette fois ci nous n’aurons pas autant de cadeaux de leur part qu’en 2019 !

Lundi 8 août

Fr Nirmal Raj nous a invités dans son école à Neyveli pour la prière du matin.
Il nous invitera également à déjeuner dans le centre d’accueil de la mine de charbon de Neyveli.
Ce sera la dernière journée pour moi en Inde. Dinesh me ramènera à Acharapakam où Esther me donnera un petit en-cas avant de partir sur l’aéroport de Chennai avec nous. Bien lui en a pris car l’aéroport était bondé et j’aurais eu du mal à m’y retrouver sans l’aide d’un employé connu des Soeurs qui m’a guidé jusqu’au bon comptoir Air France. Tout s’est bien déroulé ensuite, j’ai eu la correspondance Paris – Genève, j’ai récupéré ma valise et retrouvé Jacques pour regagner les Houches. Inutile d’ajouter que j’étais un peu fatiguée !

Christophe et son filleul à Veereradikupam

Mariages arrangés, une réalité indienne

En Inde, le mariage arrangé reste le maillon d’un projet social à l’échelle d’une vie.

Cette institution, incontournable pour 1,3 milliard d’Indiens, limite au strict minimum les relations du couple avant les noces. Comment peut-on ainsi s’engager pour la vie avec un partenaire dont on ne connaît rien ou si peu ?

« C’est un risque calculé , estime Radhika mariée il y a seize ans. Il y a une part de chance. Mais le principe est de procéder à une bonne sélection du partenaire selon les attentes de chaque famille. »

En Inde, trouver sa moitié est un projet social si bien articulé qu’il permet de durer lorsque l’entente est au rendez vous. « Définir ses attentes est essentiel afin d’éviter le compromis ou le regret . » Adnyesh et Apurva qui se sont connus grâce au site Matrimony.com respectent les traditions et le couple s’est accordé sur ses choix : vivre en Inde , malgré les possibilités de carrière à l’étranger, et aux côtés de leurs parents. « Un mariage consiste à épouser une famille entière, rappelle Apurva. Appartenir à la même caste est aussi le gage d’une adaptation immédiate ».

Le site Matrimony.com l’a bien compris et s’appuie sans complexe sur le système des castes . « Nous ciblons ainsi les gens issus d’une même culture, ce qui aide à limiter les frictions dans les mariages » explique le patron du site.

« La culture occidentale est basée sur le bonheur personnel. En Inde, il nous faut d’abord sécuriser financièrement et socialement notre vie . Et le mariage en fait partie. Ensuite vient le bonheur « .

 

extrait d’un article de Vanessa Dougnac.

 

Séjour en Inde 2017

Voici le compte-rendu du voyage d’Anne Dumas, Présidente de l’ASEV, qu’elle a effectué avec plusieurs membres de sa famille et d’autres parrains.

                             Séjour en Inde octobre-novembre 2017

Jeudi 26 octobre.

Arrivée à Chennai avec Marie-Laure et Mahaut Dumas à 05h du matin. Sr Esther, ma première filleule, nous accueille et nous amène à son couvent-hôpital. Cette fois-ci, compte-tenu de l’heure matinale, nous n’avons pas de difficulté à circuler dans Chennai.

Esther nous indique nos chambres, Mahaut et Marie-Laure dans le bâtiment des sœurs et moi dans le nouvel hôpital à l’étage de la maternité. Nous nous reposons un moment avant de prendre un petit déjeuner.

Pendant ce temps, Esther a fait changer nos euros en roupies

au taux de 76,60 rs pour un euro.

Nous discutons avec elle sur la construction du futur bâtiment destiné à remplacer le vieil hôpital rasé depuis peu.

Esther nous en montre les plans prévus sur 3 niveaux et installés sur de solides piliers. Il y a eu des tests pour vérifier si le sol était correct. Il y aura « a deep foundation system » avec des piliers enfoncés sur 15 mètres de profondeur, un de 35 cm de diamètre et un autre de 45 cm de diamètre.

Elle est en attente d’un « building approval » pour démarrer la construction. Elle a dû concéder une partie du terrain bordant la route pour que le gouvernement puisse l’élargir.

Les sœurs sont aujourd’hui au nombre de onze. Mais il y a également un personnel soignant, des infirmières, une physiothérapeute, des laborantines etc. Dans le nouveau bâtiment destiné à devenir un home pour personnes âgées lorsque le nouvel hôpital sera construit, le rez de chaussée accueille des patients adultes en consultation tandis que le premier étage abrite la maternité.

Grâce à l’argent envoyé par Marie-Ange, secrétaire de l’ASEV, (2580 euros de la campagne de carême de St Honoré d’Eylau) et celui de Martine, parraine de l’ASEV, (2500 euros) la maternité a pu s’équiper d’un appareil à ultra-sons (coût 7200 euros) pour déceler tout problème chez les femmes enceintes (foie, reins, pancréas).

Ses besoins aujourd’hui : une nouvelle machine à dialyse ou un ventilateur pour oxygéner les patients avant et après une opération et leur accorder une assistance respiratoire.

Nous déjeunons avec les sœurs avant d’aller visiter Chennai avec Esther. Esther nous emmène visiter le temple Kapeleeswara. Les abords sont fournis en petites échoppes vendant des fleurs ou guirlandes à offrir dans le temple . Pour Marie-Laure et Mahaut dont c’est le premier contact avec l’Inde, le dépaysement est total.

Mais pour Esther, Chennai c’est aussi la cathédrale San Thome (St Thomas qui serait venu évangéliser l’Inde et aurait été martyrisé à Chennai) dans laquelle le pape Jean Paul II est venu se recueillir.

Puis nous allons au sommet du phare de Chennai d’où nous avons une vue saisissante sur la ville et le bord de mer. Plusieurs familles indiennes tiennent à se faire photographier avec nous !!!

Vendredi 27 octobre.

Esther nous demande de venir avec nous jusqu’à Tindivanam pour y voir sa maman très malade, qui est à l’hôpital de Cluny.

Nous avons un peu de mal à caser tous nos bagages entre un coffre assez petit et cinq passagers dans la voiture que Bhaï nous a envoyée !

Au cours du trajet jusqu’à Mahabalipuram, nous essuyons une très grosse averse due à la mousson qui démarre et sommes un peu inquiètes pour notre visite ! Mais à notre arrivée à Mahabalipuram, nous visitons les temples sous un grand soleil et par une grosse chaleur. Esther découvre pour la première fois les temples, les caves sculptées, la célèbre descente du Gange et les cinq rathas ainsi que le superbe Temple du Rivage.

Après un déjeuner en bord de mer, nous reprenons la route pour Tindivanam où nous voyons la maman d’Esther, visiblement proche de la fin. Esther me dit que sa maman sait qui je suis. C’est la cinquième fois que je la rencontre en 30 ans ! Puis nous roulons vers Vriddhachalam, où Bhaï nous accueille dans le campus de Fatima Church Nous logerons dans le presbytère construit pour Yves mais dans lequel il n’a jamais voulu dormir !

Nous dinons chez Bhaï avec sa femme Jacqueline qui assurera nos repas les trois jours suivants, même lorsque nous serons plus d’une douzaine !

Samedi 29 octobre

Vers 10h nous partons déjeuner chez Emmanuel, notre second filleul et père de notre cinquième filleul Jack.

L’accueil se fait avec des guirlandes, des échanges de cadeaux et prise de photos.

Nous discutons longuement avec Emmanuel et son épouse qui s’appelle aussi Esther. Jack, 16 ans, nous dit vouloir devenir business man dans la banque après des études à Bangalore ou Chennai ( ?) et son frère Gilles, 11 ans, veut devenir neurologue pour étudier les cerveaux !

Les deux parents travaillent et n’ont pas vraiment de difficultés financières. Ils ont même passé des vacances à Ooty dans les Montagnes Bleues. En fait, si nous parrainons Jack, c’était sur la demande express du Père Olivier. Nous n’avions pas pu le lui refuser. Nous passons une partie de l’après-midi à jouer et à admirer les tours de magie de Jack.
A peine de retour à Vriddhachalam, Sr Meera nous entraîne avec Bhaï choisir les vélos que nous allons offrir à six de nos filleuls.

Les membres de la Sté St Vincent de Paul nous attendent pour nous souhaiter la bienvenue. C’est toujours David qui en est président et qui nous honore d’un châle.

Les huit autres membres de notre groupe arrivés le matin même en Inde, nous rejoignent chez Bhaï où nous dinons avec le Père Arokia Doss curé de la paroisse et le Père Nirmal Raj ancien filleul de l’ASEV et bien sûr Sr Meera. Le dîner est très animé mais vers 10h la fatigue se faisant sentir surtout chez les nouveaux arrivés, nous retournons à Fatima et le groupe se dirige vers un hôtel près de la gare routière qui se révèlera très correct.

Dimanche 29 octobre

Notre groupe au complet (11 personnes dont 5 parrains et 3 jeunes correspondantes) assiste à la messe de 8h à Fatima Church, après y être entré en procession derrière le Père Arokia Doss, curé de la paroisse. Ce dernier nous présente et me demande d’en faire autant. J’évoque la présence de l’ASEV en Inde depuis 40 ans grâce au Père Olivier et sa pérennité grâce aux soeurs de Cluny et à Bhaï toujours fidèle à la mission que lui avait confiée le Père Olivier. Beaucoup de gens viennent nous saluer et se faire bénir!

Les membres de la FOEA (les anciens parrainés regroupés en Association) nous accueillent dans l’ancien Parly Center et nous offrent châles et noix de cajou.Ils nous feront part un peu plus tard de leur désir d’autonomie par rapport à la paroisse pour mieux gérer les sorties de l’ambulance ou du body-freezer. Pour cela, ils désirent construire un bâtiment sur le terrain que leur avait donné le Père Olivier avant sa mort. Ils auront besoin de notre aide financière. Jusqu’à présent, ambulance et body freezer se trouvent dans le campus de l’église. La nuit tout est fermé et les membres de la FOEA sont obligés de déranger le gardien ou le curé pour les récupérer !

Puis nous nous rendons dans le Committee Hall où nous attendent les enfants et leurs parents, tout du moins ceux qui vivent dans les environs de Vriddhachalam. Avant que nous remettions leurs cadeaux aux filleuls présents, Jancy Andrea, nouvellement parrainée, exécute une danse avec une ou deux postures de yoga, discipline dans laquelle elle excelle malgré son très jeune âge. Elle est très applaudie par tous.
Nous avions préparé un petit sac contenant des cahiers, des feutres, une gomme et un paquet de bonbons pour chaque enfant et distribué les lettres ou cadeaux remis par certains parrains en France. Ce à quoi nous ne nous attendions pas, c’est que les enfants, à l’instigation de Sr Meera, nous avaient préparé un cadeau pour leurs parrains, des noix de cajou, et que nos sacs à peine vidés, se sont aussitôt remplis et même n’ont pas suffi ! Il nous faudra racheter deux bagages  supplémentaires ! Plusieurs parrains présents, ayant désiré offrir un vélo à leur filleul, les leur remettent après le départ du plus grand nombre des autres.

Ne restent que les filleuls dont les parrains sont là et peuvent avoir un contact plus personnel.

Zoé retrouve sa correspondante Jancy Andrea et Lou retrouve Priscilla.

Après le déjeuner chez Bhaï où Jacqueline, son épouse, nous reçoit toujours aussi gentiment, nous partons avec Sr Meera, retrouver nos filleuls dans leurs villages respectifs.

A Veeraredikupam, la famille de Jomes Litwin et Jomes Leo nous accueille avec des guirlandes et nous offre des noix de cajou grillées et du jus de noix de coco, fraichement coupées.  Les jumeaux sont fiers de pédaler sur leurs nouveaux vélos. Nous les verrons le surlendemain se rendant à leur école en vélo.

Christophe, parrain de Jomes Litwin lui confie son appareil photo  et ce dernier nous suit partout, faisant un reportage complet de notre visite de Veeraredikupam! Je distribue des bonbons aux enfants que nous rencontrons avant d’arriver chez Arokia Mary, la correspondante de ma petite-fille Mahaut. Les deux filles sont ravies de se rencontrer enfin après avoir correspondu par mails pendant plusieurs mois. Les voici avec Marie-Laure, la maman de Mahaut et les parents d’Arokia Mary et sa petite sœur, avec le vélo offert le matin.

Les enfants du village ne nous quittent pas et comme il y a de la musique dans une maison voisine, Elodie, la maman de Lou et Zoé danse avec eux pour leur plus grande joie !


Nous nous rendons ensuite à Narumanam, où habite Priscilla, filleule de Christophe et correspondante de Lou. Après les traditionnelles guirlandes de jasmin, nous avons droit à des noix de cajou et des noix de coco du jardin.

Un des frères de Priscilla va cueillir une fleur de lotus sur l’étang voisin pour Lou.

Le soir tombe très vite et nous rentrons à Vriddhachalam avec Pierre qui tient à aller chez son filleul le lendemain, laissant les sept autres faire un peu de tourisme dans le sud.

Dîner très léger chez Bhaï car les noix de cajou offertes toute l’après-midi sont très nourrissantes !

Lundi 30 octobre

Départ tôt le matin Marie-Laure, Mahaut, Pierre, Sr Meera et moi pour Neyveli où nous allons nous rendre à l’école St Paul où 4200 garçons en uniforme rouge et blanc sont dirigés par le Père Nirmal Raj que je connais depuis trente ans. Il était directeur à Irrupukurichi à ma dernière visite en janvier 2016 et vient d’être nommé directeur de St Paul à Neyveli.

Comme tous les lundi matin, nous assistons au lever du drapeau puis admirons les 220 élèves travaillant dans un silence absolu pour un devoir sur table.

Le Père Nirmal Raj nous fait entrer dans les classes de maternelle où les petits sont ravis de nous réciter tout en les mimant des comptines en anglais. Le bureau du Père est superbe et il nous offre, devinez quoi ? Des noix de cajou et des guirlandes !

Le Père nous emmène ensuite visiter depuis un point de vue officiel, la mine de charbon de Neyveli. Une mine à ciel ouvert, très impressionnante non loin d’une centrale thermique.

Dans l’après-midi, nous nous rendons à pied pour sentir l’ambiance, jusqu’au temple de Vriddhachalam où nous avons la chance d’assister à deux fêtes de fiançailles avec musique locale et magnifiques saris !

Nous nous rendons ensuite dans le camp de réfugiés tamouls, rentrés du Sri Lanka à cause de la guerre, il y a 25 ans ou plus. Le gouvernement avait alors attribué à chaque famille une maison de 10m2 et l’ensemble est finalement assez sympathique.
Il est vrai que l’accueil qui nous est réservé est on ne peut plus chaleureux et que nous sommes reçus dans les quatre familles de nos filleuls avec beaucoup de générosité. Le filleul de Pierre ne va plus le quitter d’une semelle ! Les photos se multiplient et les noix de cajou, cacahuètes, biscuits, fanta, pepsi, thé se succèdent chez chaque filleul.

Nous visitons la petite église construite par les paroissiens et qui est tout près du petit temple hindou. Il y a une excellente co-habitation entre hindous et catholiques.

Mardi 31 octobre

Comme Pitchai Pillai nous a invités dès le petit déjeuner pour rencontrer les enfants du Centre Rd Fr Olivier, nous partons très tôt avec Sr Meera dans le minibus du groupe de Christophe.

L’accueil est comme toujours somptueux : guirlandes, puja, pétales de fleurs sous nos pieds etc… Une grande banderole avec la plupart des membres de notre groupe est installée sur le bâtiment principal.

Nous allons servir le petit déjeuner aux enfants pour leur plus grande joie. Ils ne sont pas en uniforme car la mousson empêche leurs instituteurs de venir leur faire classe.

Nous admirons les enfants en train de confectionner des boucles d’oreille avec beaucoup d’adresse et de patience. Mahaut et Marie-Laure s’y essaient à côté d’eux. La matinée se poursuit avec un court spectacle de majorette de Lou suivi d’une Zumba de Lou et Zoé. C’est au tour des enfants de danser pour nous, dont deux jeunes filles en très jolis costumes.

Pitchai Pillai trouve des chansons en français sur lesquelles Christophe et Marie-Laure se mettent à danser bientôt suivis par les autres qui invitent les enfants à en faire autant ! C’est un franc succès, jusqu’à un petit garçon en fauteuil roulant qui va participer à la fête! Puis Pitchai Pillai nous présente son équipe et explique ce qu’il a fait avec l’argent donné par l’ASEV depuis 2009 date de la création du Centre Rd Fr Olivier. Ensuite nous sommes tous honorés d’un châle à la mode indienne et d’une imposante guirlande en boules de santal.

Après un sympathique buffet au cours duquel nous discutons longuement avec Pitchai Pillai et son épouse Julie qui nous expliquent leurs futurs projets, nous nous séparons en deux groupes.

Sr Meera, Marie-Laure, Mahaut et moi partons pour Cuddalore pour y rencontrer cinq de nos filleules à l’école Ste Anne.

Les 8 autres resteront jouer avec les enfants trois bonnes heures et auront du mal à les quitter. Les contacts sont pris, les mails échangés. Il y aura une suite !
A Cuddalore, nous retrouvons Arokia Mary à la grande joie de Mahaut et nous visitons son foyer, salle d’études et dortoir. Toutes les élèves présentes nous font un accueil triomphal !

Mercredi 1er novembre

Nous sommes tous maintenant à Pondichéry à la Villa Krish en pleine Ville Blanche. A 6h15, les plus courageux se retrouvent à Notre Dame des Anges pour la messe de la Toussaint en français. Christophe se souvient y être venu en 1991 !

En se promenant sur le bord de mer, nous voyons les préparatifs de la fête d’Indépendance de Pondichéry qui a lieu ce jour-là quelques heures plus tard. Sr Meera nous a  invités à déjeuner à l’hospice où elle a son bureau avec les dossiers des enfants et tous les membres de notre groupe sont impressionnés par sa compétence . Elle nous montre comment elle travaille avec toutes les organisations.

L’après-midi sera consacrée à des courses dans Pondichéry tandis que je vais retourner à Cuddalore avec Sr Meera pour donner leurs cadeaux aux cinq filleules à Ste Anne.

La rencontre avec ArokiaPriyaDharshini est particulièrement émouvante car elle vient juste de perdre sa maman après avoir perdu son père trois ans auparavant. Sa marraine lui a offert entre autres une chaine avec un petit cœur pour qu’elle se sente aimée quand elle la portera.

Jeudi 2 novembre

La matinée va être consacrée à la rencontre de sept filleuls qui ne sont pas venus à Vriddhachalam car ils habitent à Pondichéry. C’est dans une ambiance très joyeuse que nous les retrouvons avec à nouveau danses et chansons ainsi qu’échange de cadeaux. Dans l’après-midi, achats au « Big Market » avec Sr Meera (redoutable négociatrice) pour le Marché de Noël. Après une rencontre avec Sr Rosita, la Provinciale, et Sr Shanti, la Sœur économe le lendemain matin, nous sommes trois à repartir sur Chennai via Tindivanam voir Sr Jane et retrouver Sr Esther avant de prendre notre avion de retour, non sans avoir essuyé de solides averses de mousson !

La seconde partie du groupe ne rentrera que le lendemain. Tous sont ravis de leur séjour là-bas.

 

 

 

 

 

Le Jallikattu pour Pongal au Tamil Nadu

Rituel ludique s’apparentant à une forme de rodéo, le Jallikattu est ancré dans la vie rurale du sud de l’Inde où sa tradition perdure depuis plus de 2 500 ans. Pour démontrer leur courage, les jeunes villageois tentent de dompter à mains nues un taureau lâché dans une arène. Le principe consiste à l’immobiliser, sans le blesser, en s’agrippant des deux bras à sa large bosse.

Chaque année , le Jallikattu est célébré en janvier, lors du grand festival de Pongal en l’honneur de l’agriculture et du bétail. Cette tauromachie sans mise à mort , est si populaire dans l’état du Tamil Nadu que son interdiction  en 2014 a été perçue comme une injure aux yeux de la population.

A l’approche de la manifestation des protestations massives ont vu le jour cette année , obligeant le chef de l’exécutif du Tamil Nadu à en référer au 1er ministre Narendra Modi.

Malgré l’annulation de la décision de justice et l’autorisation de pratiquer à nouveau le Jallikattu, les manifestations violentes ont continué, véhicules incendiés, personnes blessées, écoles fermées.

Les habitants de l’Etat se justifient en évoquant une atteinte portée à leur identité et à leur culture.

En Inde , les passions s’embrasent vite quand on touche aux symboles!

extrait d’un article de Vanessa Dougnac

Pongal au Tamil Nadu

La mousson n’a pas été suffisante cette année au Tamil Nadu. Néanmoins la fête de Pongal, très importante dans cet état de l’Inde, va avoir lieu comme d’habitude ces jours ci en janvier.

C’est le festival des paysans. Mais à cause de la mauvaise mousson une grande partie du Tamil Nadu est desséchée. Or Pongal se fête avec la première récolte de riz. Les paysans nourissent d’abord les animaux respectant ainsi leur dur travail puis  mangent eux aussi le riz de Pongal. Les célébrations durent trois jours et le gouvernement octroie 3 jours de vacances aux écoles et aux départements d’état. Malgré la sécheresse Pongal aura lieu et les paysans qui n’ont pas de riz nouveau, en demanderont à ceux qui, ayant des puits ou des citernes pour arroser leurs champs, ont pu avoir une récolte.

 

Le théâtre dansé du Kathakali

Le théâtre dansé du Kathakali est l’héritier des formes de théâtre traditionnel et sacré, tel le Kuttiyatam, l’ancien théâtre sanskrit, exécuté dans les temples,  qui se sont développées au Kerala, jadis constitué de plusieurs petits Etats princiers. Certains de ces rajahs furent également des poètes et des artistes et ont favorisé des expressions théâtrales d’une grande originalité .

C’est au 18ème siècle que le Kathakali a pris sa forme définitive. Le vaste répertoire qui met en scène des personnages mythiques et des héros légendaires plonge ses sources dans les grandes épopées du « Mahâbhârata » et du « Râmâyana ».

Des combats acharnés vont se livrer contre les forces du mal et avec les implacables démons qui toujours cherchent à entraver l’ordre éthique du monde et sa marche harmonieuse , ou Dharma.

 

Lettre de la Présidente

 

26 août 2016

Chers amis,

L’été, pour nous, a déjà bien avancé mais pour nos filleuls, il est terminé depuis plus de deux mois et ils ont tous intégré soit une classe supérieure soit une entrée en supérieur. Une filleule doit repasser des matières en 12ème std. Deux autres sont rentrés dans la vie active avec une petite aide financière pour démarrer. Un troisième ne se présentant plus auprès de Sr Meera et ayant terminé ses études ,voit son parrainage se terminer.

Le 17 juillet a eu lieu la première rencontre des enfants à Vriddhachalam pour l’année scolaire 2016-2017. A cette occasion, les enfants vous ont écrit et j’ai joint à leur lettre, leur photo que j’avais demandée à Sr Meera. Dans les lettres de ceux qui viennent de rentrer dans des établissements universitaires, il se peut que vous trouviez les termes « freshers’days ». Il s’agit des premiers jours d’intégration et de l’accueil fait aux nouveaux par les anciens pour faciliter leur arrivée dans ces établissements.

Certains ont fait allusion aux évènements tragiques de juillet à Nice et à St Etienne du Rouvray et nous ont assuré de leurs prières ainsi d’ailleurs que l’ont fait les Sœurs.

Sœur Meera nous fait le récit de cette journée du 17 juillet :
« Après la messe du dimanche, 140 élèves avec leurs parents se sont enregistrés. (ASEV et Quimperlé)_MG_3634

Trois étaient absents (dont un seulement de l’ASEV).

Sr Teresa , supérieure du Hospice Convent de Pondicherry était l’invitée d’honneur et Sr Stella la nouvelle supérieure de Fatima School était l’invitée spéciale. Présents également Sr Cecilia et A Paramananda Raj (Bhaï). principaux invités et l’assemblée._MG_3671 _MG_3673

 

 

 

 

Sœur Teresa a été honorée d’un châle par Sr Meera et les autres dont le Père Arokiadoss ont été honorés par Bhaï , Belenvendren et Lourdu Shilviya.

Dans son mot d’accueil, Bhaï a rappelé les grandes lignes du projet de parrainage et son fonctionnement, ce qui était bien utile pour les nouveaux parrainés et leurs parents.   _MG_3667

Tous ceux qui avaient obtenu les meilleures notes en 10ème et 12ème (2nde et terminale pour nous) ont été félicités et récompensés . Ces prix ont été distribués par le Père Arokiadoss et Sr Teresa à

N.Pavithira (12ème) premier prix avec 1500 roupies.

I Antony (12ème) deuxième prix avec 1000 roupies

D Kamali Roseline (12ème) troisième prix avec 500 roupies.

T Nazareen Jordan (10ème Quimperlé) premier prix 1500 roupies.

A Ajit Gilbert (10ème) deuxième prix avec 1000 roupies.

M Monal Swetha (10ème) troisième prix avec 500 roupies._MG_3745                                Une photo de groupe a été prise avec les Sœurs et Bhaï ._MG_3697

Trois étudiants (1 de Quimperlé et 2 de l’ASEV) ont terminé leurs études et rentrent dans la vie active .

Tous les trois ont partagé leur expérience et exprimé leur profonde gratitude envers le Père Olivier, leurs parrains, Sr Jane, Sr Meera et Bhaï.

Ils ont évoqué leurs études depuis le primaire jusqu’au collège universitaire grâce au Père Olivier et à la générosité de leurs parrains . Ils sont fiers de dire qu’aujourd’hui   ils se retrouvent dans la société en tant que personnes qualifiées grâce à ce parrainage.

Pour encourager leur vie spirituelle, stimuler une meilleure présence dans différents cours, 30 élèves ont été récompensés par Sr Stella et Sr Cecilia pour leur régularité à la messe du dimanche.

Le Père Arokiadoss, curé de la paroisse, et Sr Teresa principale invitée, ont délivré un message mettant en valeur l’aide, la solidarité, le partage, la gratitude, l’amour, la générosité et le pardon.

Ils ont insisté sur la reconnaissance à avoir envers le Père Olivier et leurs parrains.

Ils ont également félicité et remercié Sr Meera et Bhaï pour leur travail et leur service incessant dans ce projet  pour le bien-être des enfants et un meilleur avenir pour eux.

Sr Meera a félicité et encouragé tous les élèves qui avaient réussi leur examen de fin d’année 10ème et 12ème et demandé à l’assistance de les applaudir pour les encourager et les féliciter. Elle a ensuite souhaité aux futurs étudiants de beaux résultats et un brillant avenir.

Elle a recommandé aux jeunes de remercier les parrains dés qu’ils recevaient un cadeau, des lettres, des photos etc…Par ailleurs, elle leur a conseillé de ne pas décrire la réunion en détails car cela sera fait par les présidents des 2 associations qui l’ont reçu de Sr Meera, mais plutôt de décrire leur vie personnelle, leurs études, leur vie en classe, leurs activités extrascolaires, ce qu’ils ont fait en vacances, comment ils ont fêté leur anniversaire et aussi de répondre aux questions posées par leurs parrains.

Sr Meera a demandé aux parents d’apporter les bulletins de paie pour les foyers d’étudiants en bon état car ils doivent être gardés pendant 5 à 10 ans.
Elle a insisté pour que tous assistent régulièrement à la messe. Un suivi spirituel est très important dans la vie. Les choses matérielles peuvent aller et venir mais la présence de Dieu est toujours avec nous

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Après une dernière prière, tous allèrent prier pour rendre hommage au Père Olivier. Des guirlandes et des fleurs furent déposées sur sa tombe.

 

Un déjeuner fut servi à tous  puis les filleuls écrivirent une lettre à leurs parrains.

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Chacun reçut 300 roupies pour payer leur déplacement et rentra chez lui plein de joie. A 4h tout était terminé. »

 

A vous tous parrains et marraines, je renouvelle les remerciements des jeunes et de l’ASEV qui sans vous ne pourrait rien faire pour ces jeunes !

Une très belle fin d’été à vous tous, avec toutes mes amitiés,

Anne Dumas

Présidente

06 52 09 18 05

asev.dumas@outlook.fr
www.asev-parrainage-inde.com

 

 

 

 

 

 

 

Noël en Inde

Chez les Soeurs de Cluny à Cuddalore, les enfants de la maternelle jouent pour leurs parents la représentation des évènements importants de Noël.

Les Soeurs elles-mêmes en minibus avec haut-parleurs sur le toit, circulent dans les environs de Cuddalore pour chanter Noël aux villageois ravis.