Il y a quelques années, en visitant les villages autour de Vriddhachalam, le Père Olivier nous faisait remarquer que le gouvernement fournissait l’électricité gratuite à raison d’une ampoule par maison et qu’il y avait un poste de télévision par village, avec une seule chaîne qui diffusait les nouvelles .
Aujourd’hui, » le gouvernement indien a promis de raccorder tous les foyers d’ici à la fin 2018. L’objectif semble très difficile à atteindre dans les délais pour un pays où 300 millions de personnes n’ont aucun accès à l’électricité, soit près d’un Indien sur quatre. Il s’agit d’un problème épineux dans un pays où les températures dépassent allègrement les 40°C et où la conservation des aliments exige des réfrigérateurs. La situation est particulièrement difficile dans le nord. A l’inverse , dans le sud du pays, les taux d’électrification dépassent déjà les 90%.
Le rattachement au réseau sera gratuit mais un village électrifié ne signifie pas nécessairement que tous ses habitants aient l’énergie dans leur foyer!
L’Inde qui connaît une forte croissance économique et multiplie les projets industriels gourmands en énergie, souffre de coupures de courant répétées dues à un déficit énergétique considérable. Les programmes géants de développement des panneaux solaires ou le lancement de centrales nucléaires ne suffisent pas à équilibrer la demande.
En conséquence, de nombreux foyers ne peuvent utiliser l’électricité que quelques heures par jour, ce qui pousse des familles à maintenir l’usage des générateurs au fioul , malgré le coût et les nuisances environnementales qu’ils engendrent. »
Pour les centres de Pitchai Pillai ainsi que le campus de Fatima Church où se trouve l’ex Parly Centre, ils ont un groupe électrogène. C’est d’ailleurs l’ASEV qui a offert le sien à Pitchai Pillai car le précédent avait rendu l’âme!